J’offre un accompagnement personnalisé auprès des consommateurs d’alcool souhaitant apprendre à mieux gérer leurs consommations sans pour autant viser l’abstinence, et pour les jeunes et/ou parents désireux de trouver un lieu d’écoute et d’échanges sur les consommations d’alcool et de drogues.
Je propose également des ateliers/débats ou conférences aux institutions souhaitant travailler la question de l’alcool dans notre société, chez les jeunes, du marketing des alcooliers, de l’ancrage culturel, de la réduction des risques et des nuisances, de la législation, la prévention, la promotion de la santé,… A destination de jeunes, de parents, de médecins, d’éducateurs, de psychologues, d’enseignants, de mouvements de jeunesse,…
Qui suis-je ?
Responsable d’une association de prévention et de promotion de la santé chez les jeunes et les étudiants, spécialiste des assuétudes et à l’initiative du réseau « Jeunes, alcool & société » en Belgique francophone, expert en santé publique, j’enseigne également la promotion de la santé, la communication sociale et les assuétudes dans l’enseignement supérieur. Je mène depuis près de 20 ans ans des recherches, des publications et de nombreux projets de prévention à destination des jeunes, des adultes-relais et des responsables politiques sur la question de la consommation de drogues et d’alcool dans une approche globale, non-jugeante et intégrée.
Formé en alcoologie et au programme « Alcochoix + », je propose un accompagnement personnalisé pour les personnes désireuses de modifier et diminuer leurs consommations sans pour autant viser l’abstinence, ou pour les jeunes et/ou parents qui s’interrogent sur leurs pratiques de consommations et désireux de trouver un lieu d’écoute et d’échanges sur les consommations d’alcool et de drogues et qui souhaitent développer les « bons réflexes » favorables aux consommations plus responsables et moins risquées.
Je propose également des ateliers/débats ou conférences aux institutions souhaitant travailler la question de l’alcool dans notre société, chez les jeunes, du marketing des alcooliers, de l’ancrage culturel, de la réduction des risques et des nuisances, de la législation, la prévention, la promotion de la santé,…
Il s’agit de pouvoir donner une information objective et scientifique, de stimuler l’esprit critique, de travailler nos représentations, de dispenser les conseils de réduction des risques et des nuisances, de poser un regard critique sur les pratiques commerciales et publicitaires, etc.
Par ailleurs, fort de mon expérience menées depuis près de 10 ans avec des organismes publics ou privés ainsi qu’avec des collectivités territoriales (communes, villes, provinces) dans l’accompagnement et l’évaluation des politiques de prévention, je peux offrir un accompagnement méthodologique et pratique dans le but d’aider à la réflexion et la mise en œuvre d’un plan d’actions et/ou d’évaluer des politiques publiques de prévention, de promotion de la santé, de réduction des risques…
Mon parcours
Alcochoix +
Alcochoix+ est un programme canadien qui a été adapté à la Suisse romande par le GREA et est maintenant diffusé en France et en Belgique via la Fédération Addiction française et la Fédito bruxelloise.
Alcochoix+ est un programme qui vise à redonner aux gens la capacité de choisir où, quand, avec qui et en quelle quantité ils désirent consommer de l’alcool. Il s’adresse à ceux qui s’inquiètent des conséquences associées à leur consommation d’alcool et qui désirent modifier leurs habitudes.
Alcochoix+ est un outil qui permet de mesurer et de choisir sa relation à l’alcool. Il a été spécifiquement développé pour les consommateurs excessifs qui ont une relation à l’alcool qui les interroge. Il permet à certains consommateurs excessifs de mettre en place des stratégies pour modifier leur comportement afin d’améliorer leur qualité de vie. Il aide donc ces consommateurs à évaluer une possible reprise de contrôle sur la consommation ou, en cas d’échec, à prendre la décision de l’abstinence.
Par le passé, les troubles liés à l’abus d’alcool étaient souvent envisagés de manière dichotomique (consommation sans risque vs dépendance). Ils sont maintenant vus sur un continuum allant de l’abstinence à une dépendance. Alcochoix+ a été développé pour proposer une aide aux personnes qui ne sont plus de simples buveurs occasionnels, mais qui ne se considèrent pas encore comme dépendants.
Alcochoix+ a été spécifiquement développé pour les consommateurs excessifs qui ont une relation à l’alcool qui les interroge. Il aide donc ces consommateurs à évaluer une possible reprise de contrôle sur la consommation ou, en cas d’échec, à prendre la décision de l’abstinence. Alcochoix+ ne propose pas une alternative aux personnes abstinentes. Leur situation n’est pas comparable avec celles qui utilisent Alcochoix+. Les personnes ayant choisi l’abstinence l’ont fait car c’était pour elles la meilleure solution pour gérer une relation problématique à l’alcool.
Il s’agit d’un programme accessible pour les gens motivés à modifier leur mode de consommation. Il est à la portée d’une grande majorité des personnes répondant aux critères d’admission. Près de 90% des gens qui ont suivi le programme au Québec en 2004 considèrent qu’Alcochoix+ les a aidés à modifier leurs habitudes de consommation d’alcool et 95% d’entre eux le recommanderaient à un ami. Les expériences passées avec le programme Alcochoix+ démontrent qu’en moyenne, trois mois après le début du programme, les hommes avaient diminué leur consommation de 44% passant de 34 consommations hebdomadaires à 19, alors que les femmes accusaient une baisse moyenne de 41% et réduisaient leur consommation de 27 à 16. Un an plus tard, les hommes avaient conservé leurs nouvelles habitudes et les femmes avaient diminué encore un peu plus, soit à 14 consommations par semaine. Ils mesurent alors le chemin parcouru et voient leur santé et leur qualité de vie nettement améliorées.
Les jeunes et l’alcool
L’alcool est notre drogue culturelle par excellence. La grande majorité d’entre nous en consomme. Il est donc attendu qu’un.e adolescent.e commence à témoigner de l’intérêt pour le produit durant son développement. Certains s’y intéresseront que tardivement, voire pas du tout, d’autres voudront l’expérimenter plus vite ou plus fort. Pour une minorité, la consommation d’alcool pourra s’avérer problématique et/ou provoquer des prises de risques importantes. Il s’agira dès lors de travailler les représentations, de comprendre ce qui le.la pousse à surconsommer, de mieux cerner le contexte personnel, familial et social, de donner des conseils de réduction des risques, de lui donner un espace de parole non-jugeant, non stigmatisant qui lui permettra de mieux comprendre les mécanismes qui l’habite et, in fine, de pouvoir mieux gérer ses consommations, ses motivations, ses comportements…
« les jeunes » est un terme bien vague, qui ne constitue bien évidemment pas une population homogène. Il y a presque autant de jeunes que de profils de consommateurs. L’alcool est une thématique complexe car elle fait intervenir une multitude de facteurs, individuels et sociaux, qui ont une influence sur nos comportements de consommation.
Les jeunes, eux, sont souvent stigmatisés et bon nombre de stéréotypes sont véhiculés à leur sujet par la société de manière alarmiste.
Ainsi, « alcool » et « jeunes » donnent souvent lieu à des représentations et croyances erronées, donnant lieu à certaines ambiguïtés et paradoxes, notamment :
Il est par conséquent nécessaire d’apporter des nuances et de la complexité par rapport à la thématique « alcool » et au public « jeunes » en s’appuyant sur une approche globale qui tient compte des multiples éléments intervenant, de près ou de loin, dans le champ des assuétudes et de la santé au sens large. Une politique de prévention ne peut plus ignorer les déterminants collectifs de la santé (sociaux, économiques, culturels) et doit en effet s’envisager de manière transversale.
La consommation d’alcool peut être aussi problématique pour les personnes qui ne sont pas dépendantes à l’alcool.
Les parents et l’alcool
Pourtant ancré culturellement, l’alcool reste aussi paradoxalement un sujet assez difficile à aborder qui renvoie chacun devant ses ambiguïtés, voire ses contradictions. Dans un tel contexte, les parents se retrouvent parfois en difficulté pour aborder la question de l’alcool avec leurs enfants. Étant souvent eux-mêmes consommateurs, il devient alors parfois difficile de poser un cadre clair, d’évoquer le sujet sans tabou, sans jugement… Aussi certains se sentent parfois dépassés par les comportements de leur enfant qu’ils voient adopter des comportements à risques et avec qui en parler devient particulièrement difficile. Se tourner alors vers un professionnel extérieur permet de prendre du recul et mieux comprendre les mécanismes à l’œuvre.
Conférences/débats sur la consommation d’alcool
Que ce soit en famille, avec des amis, lors d’un match sportif ou encore en milieu festif : boire un verre d’alcool est un plaisir courant et convivial pour la grande majorité d’entre nous. L’alcool est de loin le psychotrope le plus souvent consommé (Hibell et al., 2004, cité par Anderson & Baumberg, 2006) et contrairement à d’autres produits psychoactifs (tabac, cannabis, ecstasy, etc.), il tient une place particulière dans notre culture où il jouit d’une image très positive.
L’alcool est donc chez nous une drogue légale qui est complètement intégrée dans les mœurs, généralement valorisée et souvent aussi vecteur d’intégration sociale. Son caractère licite et son accessibilité favorisent incontestablement sa consommation.
Mais certains comportements de consommations traduisent une évolution du rapport au produit en lien avec le développement de nouvelles pratiques commerciales, de plus en plus agressives et ciblées, pour atteindre de nouveaux publics. Tout cela dans un contexte sociétal où l’alcool est notre « drogue culturelle » par excellence, largement intégrée dans nos mœurs. Ceci lui confère un statut particulier qui mérite une attention spécifique, en concertation avec les acteurs de Promotion de la santé, de la jeunesse et du monde éducatif.
Mener un travail autour des représentations pour apporter nuances et complexité par rapport à la thématique : point de départ indispensable à la mise en œuvre d’actions et de politiques publiques adéquates, pertinentes, non-jugeantes et donc efficaces car centrées sur le jeune, ses besoins, ses attentes et ses représentations.
Si elles ne permettent pas de travailler pleinement nos représentations, les interventions de type conférence/débat permettent à tous le moins de donner une information claire, objective et scientifique de la question, point de départ indispensable pour un travail plus profond par ailleurs. Sortir des clichés, comprendre l’ancrage culturel et sociétal de l’alcool, démonter les mécanismes publicitaires et commerciaux à l’œuvre, aborder la physiologie de l’alcool, identifier les risques à court, moyen et long termes de l’alcool sur notre organisme, identifier les bonnes pratiques préventives et de réduction des risques,… Voici un éventail des questions qui peuvent être abordées dans ce cadre.